vendredi 24 octobre 2008

Le complexe du kiwi ou du pigment, selon...

... Du coup j'ai regardé le hors série sur Gainsbourg, apprécié l'article-interview de Bayon... c'est fou ce que ce type (Bayon) a un ego sur-dimensionné... Il est bien!... Mais quand on imagine qu'il a approché le "Serge", lui 29 ans et l'autre 53 ans, je me dis quelle chance, mais aussi quel gâchis, car à présent il a l'âge du bonhomme et avec le cynisme du recul il brise (un peu trop) l'icône oubliant trop tôt que l'autre, au sien, était au sommet d'un long chemin, d'une longue errance parmi les sons , les mélodies et les mots.
Le regardeur et le regardé
Le voyeur de l'autre
et l'autre, regardé, vivant sa propre déchéance physique de l'intérieur, continuant d'avoir quelques fulgurances, secousses électriques entre les bulles d'alcool de ses paradis "arty-fils-ciel"...
Paroles chamaniques, mariages énigmatiques de maux et de mots, incapable de revenir parmi ces pauvres vivants de la réalité quotidienne... continuant d'être le passeur de ces pensées aphoriques et fragmentaires à même de les comprendre sur le moment et fuyant vers les suivantes...
cuivre d'idées,
conducteur de courant de pensées,
sourd aux bons usages du quotidien
courant éclectique de mélopées et de phrases sur la bande passante,
ondes FM bientôt sur le dancing-floor des soirées Parisiennes.
Lui laissera une trace,
l'autre sera (juste) bon à montrer où se trouve la route, le chemin, la trace.
Bayon écrit bien, il a la musique dans ses mots.
Mais il n'a pas l'air qui va avec...
Dommage!
Du reste, je continue de le lire
dans ses délires,
pareil à Gainsbarre à présent,
mais il a un côté "avion sans ailes",
oiseau ne pouvant voler,
ce que j'appellerais le "complexe du kiwi"...
l'oiseau, pas le fruit, vous l'aurez compris.
Éternel problème du critique et de l'esthète, incapable de création excepté dans cet espèce de reproche perpétuel de ces choses qu'il ne peut créer, faire ou assumer de l'intérieur.
Prêt à encenser ou à brûler...
L'encens brûle aussi, non!?

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